LA VALSE
JEAN SIBELIUS 1892–1957
Cinq arbres op. 75 12’
AMY BEACH 1867–1944
Hermit Thrush at Eve op.92 6’
FRANZ SCHUBERT 1797–1828 / FRANZ LISZT 1811–1886
Auf dem Wasser zu singen 5’
PĒTERIS VASKS né en 1946
Music for a summer evening 6′
White Scenery 7′
DÉODAT DE SÉVERAC 1872–1921
Les Muletiers devant le Christ de Llivia, extrait de Cerdaña 8’
MAURICE RAVEL 1875–1937
La Valse 13’
Jodyline Gallavardin, piano
Prix de la Révélation musicale de l'année
Lauréate de la Fondation Safran, Lauréate de la Fondation Mécénat Musical de la Société Générale, Lauréate de la Fondation Banque Populaire, Prix Spécial Bach au Nordic Piano Competition
Jodyline Gallavardin nous fait entendre les arbres et les eaux, la grive et le coucou, jusqu’à l’effondrement d’un palais viennois à la fin de La Valse. Un récital écologique ?
Singulière et passionnée, la jeune pianiste Jodyline Gallavardin a été notamment l’élève de Marie-Josèphe Jude et Hélène Bouchez au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon avant de travailler la musique de chambre en 2017 dans les classes de Franck Krawczyk et Dana Ciocarlie. Elle en a hérité le goût des programmes qui surprennent, tel celui qu’elle nous propose : des pièces de différentes époques sur le thème de la nature (Pēteris Vasks est né en Lettonie en 1946, et Amy Beach s’inspire ici chant de la grive solitaire), une page méditative de Déodat de Séverac, et pour finir, tout à fait inattendue dans ce contexte, La Valse de Ravel, apothéose fatale de la valse viennoise. Peut-être faut-il voir dans ce programme en forme d’itinéraire une métaphore de notre condition d’aujourd’hui, entre besoin de contemplation et besoin d’ivresse.
