RÉCITAL
PIOTR ANDERSZEWSKI
- Opéra Comédie
- Montpellier
JOHAN SEBASTIAN BACH — 1685–1750
Partita n° 6 en si bemol majeur BWV 83 32’
Toccata
Allemande
Courante
Air
Sarabande
Tempo di gavotta
Gigue
KAROL SZYMANOWSKI — 1882–1937
Mazurkas op. 50, extraits 14’
n°3 : Moderato
n°7 : Poco vivace – Tempo oberka
n°8 : Moderato (non troppo)
n°5 : Moderato
n°4 : Allegramente, risoluto
Entracte
ANTON WEBERN — 1883–1945
Variations op. 27 7’
Sehr mäßig
Sehr schnell
Ruhig fließend
LUDWIG VAN BEETHOVEN - 1770–1827
Sonate pour piano n°31 en la bémol Majeur opus 110 21’
Moderato cantabile molto espressivo
Allegro molto
Adagio ma non troppo — Allegro ma non troppo (fuga)
Après Bach, le Platon de la musique, voici venir des mazurkas imprévues, des variations qu’on n’attendait pas, et une des ultimes sonates de Beethoven : bravo, Piotr Anderszewski pour ce programme inédit.
On en revient toujours à Bach, baroque sans l’exubérance, classique avant tous les autres, dont la Sixième Partita pour clavier ouvre ce récital. Piotr Anderszewski ne peut s’empêcher (et il a raison !) de nous faire entendre également l’une des trois dernières sonates, sublime de liberté, de Beethoven : encore un musicien qui défie les époques et les étiquettes ! Entre ces deux pages conçues comme deux fondations, le pianiste franco-polonais nous fait entendre des mazurkas qui ne sont pas de Chopin mais d’un autre compositeur venu de Pologne et qui s’est illustré dans la première moitié du XXe siècle en composant des pages d’un grand luxe de couleurs et d’harmonies : Karol Szymanowski. Les Variations op. 27 de son contemporain Anton Webern, qui porta l’art de la miniature à son degré d’incandescence, étoffent ce programme.