SIXIÈME SYMPHONIE DE DVOŘÁK
- Le Corum, Opéra Berlioz
- Montpellier
GYÖRGY LIGETI — 1923–2006
Lontano pour orchestre 11’
BÉLA BARTÓK - 1881–1945
Concerto pour violon et orchestre n°1 Sz 36 21’
Andante sostenuto
Allegro giocoso
Entracte
ANTONÍN DVOŘÁK — 1841–1904
Symphonie n° 6 en ré Majeur op. 60 43’
Allegro non tanto
Adagio
Scherzo (Furiant). Presto
Finale. Allegro con spirito
Alena Baeva, violon
Orchestre national du Capitole de Toulouse
Petr Popelka, direction
L’Orchestre national du Capitole vient en voisin avec dans ses bagages trois œuvres crépitantes de la Mittel Europa.
Comme celle du 24 juillet prochain, cette soirée met à l’honneur un compositeur dont on célèbre le centenaire de la naissance en 2023, György Ligeti. Lontano, avec ses frémissements et ses jeux d’écho, est sans doute l’une de ses pages les plus célèbres et les plus troublantes. Venu lui aussi de Hongrie, le Premier Concerto pour violon de Bartók est une autre page sensuelle, sans âpreté, dont Alena Baeva magnifiera toute la dimension rhapsodique. La splendide Sixième Symphonie de Dvořák enfin, qui nous changera de la sempiternelle Symphonie du Nouveau Monde, nous transportera dans un monde où l’on se souvient aussi bien de Brahms que de cette fougueuse danse de Bohème qu’on appelle furiant. Un programme entre Danube et mer Noire, emmené par un prometteur chef né à Prague, Petr Popelka.