Trio Sōra

mercredi 20 juillet 2022
à 12:30
Durée : env. 1h

Le Corum - Salle Pasteur
Place Charles de Gaulle

Réservation avec la Carte +

Accès à la réservation avec la Carte + (25€ / Tarif Réduit 10€)
Elle donne accès à Montpellier aux concerts Découvertes, Jazz, Tohu Bohu et concerts du Parc Départemental du Château d'O.

200e anniversaire de la naissance de César Franck

ERNEST CHAUSSON 1855–1899
Trio en sol mineur op. 3 — 31’
Pas trop lent. Animé
Vite
Assez lent
Animé

MEL BONIS 1858‑1937
Soir ! Matin ! op. 76 — 10’

CÉSAR FRANCK 1822–1890
Trio n°1 en fa dièse mineur op. 1 — 33’
Andante con moto
Allegro molto
Finale. Allegro maestoso

Trio Sōra
Fanny Fheodoroff
violon
Angèle Legasa violoncelle
Jean-Baptiste Doulcet piano

Prix Hans Gal,2021
Prix Borletti-Buitoni Trust Fellowship, 2020
Lauréates du Prix Charles Oulmont, 2020

César Franck (1822–1890), né à Liège, a joué un rôle majeur dans la vie musicale en France dans la seconde moitié du XIXe siècle. Formé pour devenir pianiste virtuose, il bifurqua vers l’orgue, la composition et l’enseignement. Le Trio Sora interprète la première œuvre du maître et celles de deux de ses élèves.

Ernest Chausson a composé son trio à l’été 1881, à l’issue de ses études de composition dans la classe de Massenet au Conservatoire de Paris, pour se consoler de son échec au concours du Prix de Rome. C’est bien davantage l’influence de César Franck, dont il suivait en auditeur libre la classe d’orgue, qui transparait dans cette œuvre, dans sa forme cyclique, son raffinement harmonique et surtout son lyrisme intense teinté d’une profonde mélancolie.

C’est grâce à César Franck, qui avait été frappé de ses dons, que Mel Bonis put entrer au Conservatoire de Paris en 1876, dans une classe d’harmonie qui n’était ouverte qu’aux hommes, et put assister en auditrice libre à sa classe d’orgue, qui était un véritable cours de composition. Son diptyque Soir ! Matin ! oppose deux ambiances d’un grand raffinement sonore, aux confins du romantisme et de l’impressionnisme.

Celui que ses élèves appelaient avec affection « le père Franck » n’a pas toujours été un vieil homme chenu. À 18 ans, il écrivit trois ambitieux « trios concertants » op.1, qui restèrent méconnus en France alors qu’ils étaient admirés par Liszt et Mendelssohn. On y appréciera la maitrise de la grande forme, l’originalité des idées musicales et l’impressionnante virtuosité du piano.

Isabelle Rouard

Les Artistes

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